mercredi 20 mai 2009

Le tracé réel de notre voyage


En rouge, la trace enrégistrée sur ordinateur lors de notre déplacement.
La distance que nous avons parcourue au Maroc est de 7200 Km
.

mardi 19 mai 2009

Samedi 9 mai au Vendredi 15 mai 2009

Samedi 9 mai : Aïn Elleuh – Meknes

Nous nous engageons dans la forêt de cèdres, en direction d'Azrou. Sur des kilomètres se suivent de magnifiques forêts, à flanc de montagne. Les arbres s'élèvent majestueusement vers le ciel, certains pouvant atteindre 60 m de haut, et 10 m d'envergure.



Nous sortons de la voiture, et rencontrons des singes qui y vivent tout à fait naturellement.






Le temps se couvre, nous parvenons néanmoins à pique-niquer entre les gouttes, sans être mouillés.
Nous arrivons en début d'après-midi à Meknes, où nous avons retrouvé la chaleur et le soleil.
Annie et Bernard, ayant découvert des riads durant leurs précédents voyages, ont tellement parlé durant ce voyage de l'ambiance feutrée, de l'atmosphère si particulière et du calme qui y règne, nous nous installons dans un riad de la médina pour deux jours. Cela sera le cadeau d'anniversaire de Sylvie.






Le Riad Meknes, dans le Dar Lakbira, est le plus ancien riad de la ville, installé dans le premier palais de Moulay Ismail, le grand sultan, admirateur et contemporain de Louis XIV. L'endroit a beaucoup de charme, et le propriétaire actuel a su le conserver en parfait état, mettant en valeur les boiseries, peintures, et meubles d'époque.


Dimanche 10 Mai : Meknes

La journée est consacrée à la visite de la ville. Le matin, nous admirons les remparts, les portes de la médina, et plus particulièrement la célèbre porte Bab Mansour, qui est la plus belle porte du Maroc.



Nous allons ensuite visiter le mausolée qui abrite le tombeau de Moulay Ismail, le Dar Jamai, magnifique riad du début du 19°s, transformé aujourd'hui en musée, et la Médersa Bou Inania.




Flânerie ensuite dans les souks, et achats des derniers souvenirs.
En fin d'après-midi, nous nous retrouvons, et invitons Bernard et Annie à dîner pour les remercier de nous avoir si bien guidés sur les traces de leurs anciens circuits au Maroc.




Lundi 11 Mai : Meknes – Ouazzane

Partis en fin de matinée de Meknes, nous nous arrêtons à Moulay Idriss, haut lieu de sainteté et de pèlerinage



Pour un musulman, venir 7 fois à Moulay Idriss équivaut à aller une fois à La Mecque.
La ville, tout comme les villages des environs est perchée sur un sommet, et épouse les flancs de la montagne. Elle abrite un grand mausolée où se trouve Moulay Idriss, le petit-fils du prophète Mahomet.
Ruelles étroites, maisons blanches, la ville ne manque pas de charme, mais les installations hôtelières sont interdites aux non musulmans.
Nous pique-niquons sous des eucalyptus, au sommet d'une colline.
Et nous quittons les montagnes, laissant la place aux collines. La région est riche, plantée d'orangers, d'oliviers, et de céréales.
Nous nous arrêtons au camping d'Ouazzane, beau complexe touristique entouré de peupliers, avec sa piscine, et sa petite maison de sanitaires qui est pour nous, car nous sommes les seuls clients. Annie et Bernard décident de prendre une chambre à l'hôtel du complexe.


Mardi 12 Mai : Ouazzane – Tanger

Partis le matin d'Ouazzane, nous nous dirigeons vers Larache, bord de mer, et longeons la côte jusque Tanger où nous arrivons à l'heure du déjeuner. Nous nous installons au camping Maré Monti, installé dans le parc de ce qui était autrefois une belle propriété. L'endroit est bien ombragé, et calme, mais excentré par rapport à la ville.
L'après-midi, nous nous promenons sur la route touristique qui longe le littoral jusqu'au Cap Spartel. Cette route de corniche est parsemée de très riches villas, et parmi elles se trouve le palais royal...




Mercredi 13 Mai : Tanger – Torre del Mar

Nous allons à Ceuta par la côte. La mer est d'un bleu magnifique, et depuis la route côtière, on voit très bien la côte espagnole.
Nous passons la frontière rapidement, sans faire la queue, et en arrivant à l'embarcadère de Ceuta, il n'y a pas de queue. Nous embarquons donc tout de suite avec la voiture, et le départ est imminent. La mer est calme, le bateau magnifique, il n'y a presque personne à bord, bref, nous faisons une très bonne traversée.




Arrivés sur la péninsule ibérique, nous longeons les côtes espagnoles par la route, pour faire du tourisme jusqu'à Malaga, puis partons à la recherche du camping Almadat situé en bord de mer, et que nous trouvons à Torre del Mar, sur la route d'Alméria...


Jeudi 14 Mai : Torre del Mar – Oliva

Nous longeons la côte jusqu'à Almeria. C'est très touristique, et bétonné, mais avec goût, et constamment dans la verdure. Les stations se touchent, plus coquettes les unes que les autres. A partir d'Almeria, nous reprenons l'autoroute. La région de Murciaest entièrement vouée, sur des dizaines de kilomètres aux cultures sous serres, qui viennent jusqu'à la plage. Nous dépassons Bénidorm ? Et nous nous arrêtons justes avant Valence, à Oliva, au camping Kikopark, qui se trouve directement sur la plage.


Vendredi 15 Mai, samedi 16 mai : Oliva – France

Il fait un temps splendide en Espagne, alors, pour prolonger encore un peu la magie du voyage, nous rentrons tranquillement, sans nous presser, en longeant les côtes…

vendredi 15 mai 2009

Dimanche 3 mai au Vendredi 8 mai


Dimanche 3 Mai : Essaouira – Demnate

La route jusqu'à Marrakech ne présente pas vraiment d'intérêt. Elle traverse une région presque plane, traversant d'abord des champs d'arganiers, puis de céréales, et par moments des terres semi arides et caillouteuses où paissent des moutons. Nous ne faisons donc aucun arrêt sur cette route, et arrivons à Marrakech vers midi. Comme nous n'avons plus l'intention de séjourner dans cette ville, nous la traversons sans s'arrêter. Ce n'est pas chose aisée, car c'est le grand prix de course automobile, et un WE de trois jours. Il y a un monde fou sur la route. Nous sommes heureux d'en être sortis, et de trouver un coin ombragé dans une forêt d'eucalyptus, car il fait plus de 30°. L'après-midi, nous retrouvons la montagne,dans le massif du moyen Atlas

et quittons la route pour aller voir un barrage en montagne. Ensuite, nous empruntons une piste facile d'abord, puis en fort mauvais état à cause de pluies d'orages. Nous coinçons, et arrivons à nous en sortir en mettant des pierres pour attenuer le ravinement et trois villageois qui viennent nous aider avec des pelles.





Retrouvant le goudron, nous nous laissons surprendre par un orage de montagne, assez violent. Plus question de faire un bivouac comme prévu, nous roulons jusqu'à arriver dans une petite ville, Demnate, où nous trouvons à dormir à l'hôtel Résidence Marrakech.



Lundi 4 mai: Demnate – Bin El Ouidan


Grand soleil ce matin, nous allons voir pendant toute la matinée les cascades d'Ouzoud, au village du même nom. Le site est important, nous cédons aux propositions d'un guide qui nous les fait voir, d'abord en les contournant, puis en y descendant par un sentier. C'est gigantesque, et très impressionnant.




L'après-midi, nous continuons notre route dans la montagne. Nous longeons d'abord des gorges, mais la route n'y pénètre pas vraiment, et il n'y a pas non plus de piste pour les traverser. Les paysages sont très beaux, et font penser par moments au Lubéron.




Il fait à nouveau très chaud, et comme la veille, l'orage arrive. Il n'éclatera pas vraiment, mais nous incite à nous arrêter au camping L'Eau Vive à Bin El Ouidan. L'endroit est enchanteur, car c'est une ancienne maison d'habitation et son jardin qui sont transformés depuis peu en camping. Le jardin et sa terrasse donnent sur la rivière en contre-bas . C'est un havre de verdure, la pelouse est très belle, et les rosiers ainsi que les géraniums sont magnifiques . Annie et Bernard choisissent d'y occuper une chambre d'hôtes, et seront comme des «coqs en pâte».



Mardi 5 Mai : Bin El Ouidan – Zaouira-Ahanesal



Nous nous réveillons avec un magnifique ciel bleu, et le petit déjeuner sur la terrasse est un moment bien agréable. Nous partons ensuite pour faire une route puis une piste de montagne en passant par la vallée heureuse




La piste nous fait monter à 2775 mètres, et nous arrivons au niveau de la neige.




Les paysages de montagne sont vraiment très beaux, et les petits villages rares mais bien pittoresques. En fin d'après- midi, nous envisageons de faire un bivouac, et en traversant un village, rencontrons un homme jeune qui possède un gîte d'étape à proximité. Il nous autorise à camper sur l'aire de son gîte. Nous sommes en montagne, à côté d'un torrent, c'est sympa. Le gîte est occupé par des gens qui font de l'escalade, du rafting et de la marche en montagne. Il nous offre le thé avec les gâteaux, et nous y mangeons un tajine de poulet le soir.Dans ce village, il n'y a pas encore d'éléctricité, ni d'eau courante. C'est un coin très reculé et authentique de l'Atlas.



Mercredi 6 mai : Zaouira-Ahanesal - Ouaouizarth



Nous quittons le village le matin, en continuant la piste à travers la montagne, traversant de pittoresques villages.




Nous arrivons à un endroit bien particulier appelé «La Cathédrale». En effet, devant nous, se dresse une forme rocheuse avec un apic de 600m, le tout ayant bien curieusement la forme d'une cathédrale entourée d'une rivière.




Nous y rencontrons un homme bien mal en point, avec un oeil blessé. Nous le soignons comme nous pouvons, espérant qu'il pourra voir un médecin, et qu'il ne perdra pas son oeil. Ensuite, nous prenons une piste devant nous mener à Midelt par la haute montagne. Nous commençons par longer des gorges superbes. La roche est rouge, jaune, la montagne est sauvage. C'est vraiment très beau, mais la piste passe en hauteur à flanc de montagne et Annie a le vertige. Il faut faire demi-tour.




Nous pique-niquons dans un endroit fort agréable, et pour rejoindre la route, devons sortir de la montagne. La route longe le massif dans la plaine, mais la région n'est plus touristique ; Nous ne trouvons donc ni hôtel, ni camping; Le bivouac s'impose. Nous quittons la route pour prendre un chemin qui s'enfonce dans le massif et trouvons un endroit rêvé, avec vue plongeante sur la vallée. Le soir, c'est magnifique, car toutes les lumières des villages brillent dans le bas. Une femme du village, à cheval, passe, et nous offre des fèves fraîches à cuire.. C'est vraiment super.



Jeudi 7 Mai : Ouaouizarth - environ El Kebab



Nous quittons notre bivouac pour retrouver notre route dans la plaine, et traversons des régions très fertiles, plantées d'oliviers,et de céréales. Nous traversons Beni-Mellal, mais ne visitons pas cette grande ville, car elle est très moderne et n'offre pas d'intérêt touristique. Nous arrivons en début d'après-midi près d'un lac de retenue, pique-niquons sous un bel arbre. Il fait 31° et nous apprécions l'ombre. Normalement, il y a un seul camping dans la région, au bord du lac. Nous le cherchons en vain, car il a disparu. Toujours pas grand-chose comme infrastructures hôtelières dans le coin. Nous partons donc à la recherche d'un nouvel endroit pour un autre bivouac, et reprenons donc une piste pour nous enfoncer dans la montagne. Nous trouvons une nouvelle fois un endroit de rêve.



Vendredi 8 Mai : Environ El Kebab - Aïn Leuh



Nous quittons notre bivouac en retournant par la même piste pour sortir à nouveau des monts du moyen Atlas, afin de les longer par la route. Nous arrivons bien vite à Khénifra, ville moderne et tentaculaire. Nous la traversons sans s'arrêter, pour continuer notre route. Nous arrivons à un endroit nommé les 40 sources et une cascade émerge des rochers.




C'est un lieu de promenade privilégié pour les habitants de la région, car on y trouve la fraîcheur. De multiples échopes sont installées à fleur d'eau, et servent à boire et à manger.




Nous nous y arrêtons pour boire le thé, il y règne une atmosphère particulière. Ensuite la route nous mène dans la montagne à travers une magnifique forêt de cèdres. Par bonheur, à un moment, nous nous trompons à un carrefour, ce qui nous amène à nouveau, par une piste dans des villages de montagne d'un autre genre. Ici, nous sommes à 1700m, et il doit pleuvoir de temps en temps, car les toits des fermes sont pentus, ce qui est chose très rare au Maroc. Mais la curiosité vient du fait qu'ils sont faits de planches de bois de cèdre. C'est pittoresque.




Nous récupérons notre route et arrivons à Aïn Leuh, où nous nous installons dans un camping installé dans le jardin d'une une auberge. Nous sommes les seuls clients, l'orage éclate, et nous nous installons sous la tente caïdale montée dans le jardin. C'est amusant.

samedi 2 mai 2009

Dimanche 26 avril au samedi 2 mai


Dimanche 26 Avril : Tafraute – Guelmin

Nous passons la matinée à flâner dans les petites ruelles commerçantes de Tafraoute. La spécialité de cette ville, ce sont les babouches: dans chaque petite échoppe on voit travailler l'artisan qui les fabrique sur place. Et les modèles sont variés, simples ou brodés... difficile de résister! Annie craque aussi pour un plat à tajine dont le prix défie toute concurrence, et Bernard va se faire une beauté en décidant de s'arrêter chez un coiffeur-barbier dans une minuscule petite boutique. C'est un as du ciseau, si bien que Bernard se fait également tailler la barbe qui avait pris une bonne densité, et une petite longueur. Quel travail minutieux! Un artiste! Notre homme est transformé!


Après cela, nous quittons la ville. Le paysage de la vallée est d'une rare beauté, la piste sablonneuse slalomme entre les palmiers qui ont poussé comme ils pouvaient parmi des masses rocheuses, comme des patates, et rouges. Puis les paysages changent du tout au tout, dans une région de plus en plus désertique vers Guelmin. Nous y arrivons plus tard que prévu, car Bernard a crevé, et il a bien fallu changer la roue!

Cela fait un drôle d'effet d'arriver après des dizaines de kms dans une zone désertique aux portes d'une ville, avec ses massifs de fleurs et ses rues bordées d'arbres. Nuit à l'hôtel Au Rendez vous des Hommes Bleus, et repas dans un petit restaurant européen en plein centre ville.

Lundi 27 Avril : Guelmin – quelque part dans le désert du Sahara...

Nous flânons dans Guelmin le matin, alors que Bernard retourne voir son réparateur de pneu espérant retrouver la clé du boulon de sécurité qu'il a perdue. En fin de matinée, nous partons vers Tan-tan, par une route qui traverse le désert.


Nous obliquons vers une piste, et là au pied des dunes de sable, au milieu de nulle part, près d'un ksar en ruines, un endroit fabuleux, le Ksar Tafnidilt fonctionnent en totale autonomie, construction neuve, somptueuse, tel un ksar ancien en pisé, avec sa piscine entourée d'une galerie comportant ses chambres de plein pied.


La vue sur la vallée est impressionnante. Nous y passerons la nuit, et y dînerons d'un tajine au dromadaire, délicieusement tendre et parfumé,ou au poulet.

Mardi 28 mars : Quelque part dans le Sahara – environs de Bou-Jerif

Dès la sortie de notre hôtel, nous nous trouvons sur la piste qui doit nous mener vers l'océan Atlantique. Nous nous lançons donc, et bien vite rencontrons les grandes dunes de sable . Le paysage est envoûtant, et on peut comprendre que l'on puisse devenir fou du désert. En effet, sur des dizaines de kilomètres à la ronde, ce ne sont que des dunes .



Pas une âme qui vive, pas un arbre, pas un seul buisson. Mais du beau sable jaune, et ailleurs, de la roche dans laquelle poussent çà et là, des fleurs parfaitement adaptées à la sécheresse. Nous admirons ces paysages, et sommes fascinés par le silence. La piste est assez facile au début, mais les choses se compliquent quand nous rencontrons les dunes, car la piste n'est plus visible, elle a été recouverte par le sable. A un moment, nous sommes rejoints par deux 4x4 de la région de Narbonne. Ils choisissent de nous suivre, mais bien vite déclarent forfait devant les dunes et rebrousse chemin, craignant de s'ensabler, ou de se perdre. Plusieurs fois, il faut sortir de la voiture pour explorer le sol, et chercher un endroit par où on peut passer. Nous évoluons au GPS, sachant quelle direction prendre, et allons droit dessus, là où la voiture peut passer. René fait l'ouvreur, et ce n'est pas facile, car il faut préparer le passage. Il lui arrive donc de «planter» la voiture dans le sable, et les pelles ne suffisant pas à la sortir, il faut utiliser les plaques de désensablage. Nous perdons ainsi trois bons quarts d'heure.


Nous arrivons à l'embouchure du fleuve Drâa, large, impressionnante, et rencontrons là un nomade, qui nous demande de l'eau, et nous offre une pierre taillée à mettre dans un collier. Nous apercevons quand-même le long de la côte, complètement isolés, de petits groupes de baraques de pêcheurs, vivant là, comme des nomades. Nous continuons la piste pour arriver, à Aoreora, à la Plage Blanche. La marée est haute, l'océan fait de grosses vagues dont l'écume vient s'échouer sur la plage. Nous ne roulerons donc pas sur le sable, pour ne pas prendre le risque de nous planter dans le sable mouillé, et d'être pris par les vagues. La côte vue d'en haut est rocheuse, et parfois de hautes falaises tombent à pic dans l'océan. Nous faisons quand-même plus de 100km de piste dans la journée, en plus de 10h de conduite. Nous pensions arriver à Fort Bou Jerif le soir, mais à la tombée de la nuit, il reste encore 15 km de piste à faire, alors que nous roulons à une moyenne de 10 km/h. La piste longe la côte, monte, descend, tourne, sur les cailloux et les rochers. Pas question de rouler de nuit, nous nous trouvons donc un coin sympa dans la montagne pour faire un bivouac sauvage.

Mercredi 29 Avril : environs de Bou Jerif – Tiznit

Nous roulons toujours dans une région parfaitement désertique et n'avons croisé qu'une seule voiture, et traversé aucun village depuis plus de 24h. Nous arrrivons à la plage ou un bateau c'est échoué en 1960 et est resté là, en attendant sa délabrement total.




Un peu avant Sidi Ifni, nous retrouvons le goudron, et arrivons dans cette ville vers 13h, c'est l'occasion de faire un bon petit restaurant en bord de plage, et de manger du poisson grillé...délicieux! Nous continuons la route sinueuse le long de la mer, et arrivons à Tiznit, où nous décidons de passer la nuit, au camping municipal, somptueusement installé derrière un mur de remparts crénelés

Jeudi 30 Avril : Tiznit – Agadir

Avant de prendre la route, nous nous rendons dans la vieille ville au souk des bijoutiers. La spécialité de cette ville est le travail du filigrane, et on peut distinguer des bijoutiers au travail fabriquant directement dans leur échoppe. Nous prenons ensuite la route vers. Agadir.




C'est du goudron, il n'y a rien de particulier à voir. Nous arrivons donc à Agadir pour midi , c'est l'occasion de marcher le long de la plage, et de s'installer à la terrasse d'un restaurant, où nous nous régalons avec de copieuses assiettes de friture de poisson, de sole royale, ou de tajine de poisson. Nous partons ensuite nous installer dans le magnifique camping Atlantica Parc, à une dizaine de km de là.

Vendredi 1° Mai: Agadir – Essaouira

Nous longeons la côte par une magnifique route qui surplombe l'océan. Le temps est un peu brumeux, cela ne donnera pas de belles photos. Puis nous prenons une piste serpentant à travers les arganiers, pour descendre vers une belle plage de sable fin.




Nous nous trouvons un coin d'où la vue sur la plage est magnifique pour faire un pique-nique, puis continuons vers Essaouira. A un moment, une piste mène vers une grande et très belle plage de sable fin, où il n'y a personne. Nous y allons, et c'est pour nos conducteurs un plaisir de rouler sur le sable mouillé de cette plage. Arrivée près d'Essaouira dans le cours de l'après-midi,et installation au camping «Le Calme», où nous sommes presque seuls dans un grand espace arboré, avec une grande piscine.

Samedi 2 Mai : Essaouira

Nous passons la journée à visiter et à flâner dans la ville. Le matin, après une courte promenade le long de la plage, nous nous rendons au port où viennent d'arriver les chalutiers. Il est très animé, car les pêcheurs sont occupés à décharger le poisson, et aussitôt à le vendre. Les barques sont colorées, certains bateaux pavoisent


La foule se presse, soit par curiosité, soit pour acheter. Le port est pittoresque, construit sur le modèle du port de Saint Malo, datant de la même époque, et construit par le même architecte. Des fortifications style Vauban, avec des murs d'enceinte crénelés, de belles portes, le chemin de ronde encore muni des canons.


A midi, nous mangeons sur le port. De petites échoppes se battent pour attirer le client, et grillent sept types de poissons par personne,à choisir parmi les crevettes, sardines, soles, daurades, turbot, langoustines, calamars, seiches, crabes, homards, araignées de mer.....de quoi se régaler à un prix forfaitaire très intéressant.


L'après-midi, nous flânons dans les rues piétonnes de la ville, étroites et animées elles aussi, car pleines de petites boutiques, à l'arrière desquelles travaillent parfois les artisans pour vendre des objets en bois de tuya, des bijoux, et toutes sortes de bibelots, vêtements, et objets de la vie quotidienne.C'est une ville qui a beaucoup de charme, et nous y avons passé une délicieuse journée.En fin d'après-midi, nous nous arrêtons au camping Les Oliviers, à Ounhaga, sur la route de Marrakech. C'est un camping magnifique, très propre, calme,arboré, fleuri,et avec des pelouses bien vertes, ce qui est exceptionnel pour le Maroc.