mardi 31 mars 2009

Du vendredi 27 mars au Lundi 30 mars

Vendredi 27 Mars : camping Tissit – Tinedjad


Nous quittons le camping le matin, et prenons la route vers Erfoud, continuant à admirer cette palmeraie qui n'en finit pas de s'étaler dans la vallée . A partir d'Erfoud, nous partons vers l'ouest, en direction de Ouarzazate . Large plaine de cailloux, désertique. Les grands troupeaux de moutons auxquels nous étions habitués ont laissé la place à des troupeaux beaucoup moins importants de dromadaires. On aperçoit des puits dans cette région presque désertique.Le temps se gâte de plus en plus, et dans le courant de l'après-midi tourne à la pluie
.

Pas question de se lancer dans les gorges du Todra par ce temps, ce serait trop dommage. Nous décidons donc d'arrêter là notre route, et faisons halte à Tinedjad à l'hôtel Khosba. C'est un endroit de charme : une maison très ancienne (plus de 200 ans) de plusieurs étages en pisé dans les étroites ruelles du village.

Pour accéder aux chambres, ou à la salle de restaurant,il faut passer par des passages étroits et couverts.Les chambres sont immenses et typiques : nous logeons dans une véritable suite, faite d'un grand salon,d'une chambre, et d'une grande salle d'eau . Murs en pisé, vieilles dalles de pierres au sol, hauts plafonds avec poutres, tissus typiquement marocains, et magnifiques tapis: un endroit magique

. Annie et Bernard viennent boire l'apéritif chez nous, puis nous terminons la soirée au restaurant de l'hôtel . Au menu, un repas soit-disant gastronomique, en tous cas particulier: En entrée des ? (pâte fine, style feuilles de brick garnies de boeuf haché), puis des pastillas (pâte fine, garnie de poulet rôti, d'amandes hachées,d'épices, et le tout sucré), et salade de fruits accompagnée de pâtisseries marocaines au dessert... Repas gastronomique soit-disant, mais en tout cas très bourratif !


Samedi 28 Mars : Tinejdad, les gorges du Dades : Msemrir.

La pluie a laissé la place au soleil, nous décidons donc de reprendre notre route. Mais il est impossible de revenir en arrière, car les pluies de la nuit ont grossi l'oued, les eaux tourbillonnent, et on ne peut plus le traverser . Nous nous laissons donc guider par des ruelles étroites et des pistes sur une distance de 6 km pour récupérer la route principale . Nous retrouvons la plaine caillouteuse, et bifurquons vers les gorges du Todra. Avant d'y pénétrer, arrêt dans une palmeraie où nous prenons un guide qui nous emmène visiter un ksar abandonné : endroit magique, vieux murs en pisé, palmiers, canaux, roche rouge... chants d'oiseaux, et de l'eau, se mêlant tout à coup à des chants de femmes occupées à couper à la faucille de la luzerne pour leur âne.

Nous continuons notre route et arrivons aux gorges du Todra.

Elles sont impressionnantes, car très encaissées, et étroites, le fleuve coulant entre des parois de roches rouges, vertigineuses .A midi, pique-nique dans les gorges, dans un endroit très sauvage . Et le ciel se couvre à nouveau . Nous décidons donc de ne pas prendre la piste menant vers les gorges du Dadès, car elle est trop boueuse . Nous repartons en direction de Tinerhir, pour nous rendre à Boulmane du Dadès, et ensuite nous enfoncer dans la vallée du Dadès .Les paysages sont impressionnants et de toute beauté. Nous nous régalons. Et , nous apercevant que les températures chutent à nouveau, nous décidons de passer une nouvelle nuit dans un hôtel situé à 1700m d'altitude. Nous en trouvons un confortable, c'est l'hôtel Kasbah de la Vallée. Il y fait bon, car la chambre est dotée d'un climatiseur réversible, et on y mange également à côté d'un feu de cheminée . Demain, il devrait faire meilleur et nous devrions pouvoir faire la piste des gorges du Dadès ...

Dimanche 29 Mars : Memsir, Amejgag

Grand soleil à notre lever: nous continuons les gorges du Dades .

Sous le soleil du matin, leurs couleurs jaunes, ocres et rouges sont magnifiques, et pourtant elles sont étroites . Le Dades coule avec fougue, car il a bien plu il y a deux jours .


Arrivés au bout, pas possible de continuer par la piste, nous rebroussons donc chemin, jusqu'à Boulmane du Dades, ce qui permet de les refaire dans l'autre sens, ce qui n'est pas plus mal: elles sont aussi belles, et les Doigts de Singes, grands amas rocheux comme moulés dans l'empreinte d'un pied de singe, montrent bien leur relief au soleil . A partir de Boulmane du Dades, nous parcourons cette fois la vallée du Dades, verdoyante, avec ses palmeraies et riche de ses 1000 ksars ! On pourrait faire tout autant de photos !Notre esprit d'aventure nous conduit à chercher la vallée des roses, nous la traversons, et découvrons en fait un immense canyon sauvage, aux couleurs magiques sous le soleil du soir .
Le Maroc authentique :
C'est une piste qui la traverse, et nous conduit à des villages retirés


, toujours plus haut, à travers des oueds qu'il faut traverser, et dont les eaux sont vigoureuses... quelques films amusants en témoigneront.Nous arrivons à Amejgag, un village au bout du monde, au bout de la piste carrossable .




Il est tard, il fait froid, nous sommes à 2000 mètres d'altitude dans l'Atlas, au pied d'un de ses sommets, l'Ighil M' Goun qui culmine à 4071m. Nous passerons donc la nuit dans un gîte d'étape ; vaste maison ancienne, pas de fenêtres, seulement des volets en bois, nous dormons sur des matelas posés à même le sol, sur d'épais tapis de laine.

Les propriétaires du lieu nous servent un tajine de poulet, avec leur pain tout frais, et chaud, cuit au feu de bois . Le lendemain matin, ils nous amènent le petit déjeuner local: leur pain, qu'on trempe dans de l'huile d'olive, avec un délicieux thé à la menthe, et de la confiture maison. C'est une étape sympathique, qui nous laissera des souvenirs particuliers .

Lundi 30 Mars : Amejgag- Ouarzazate

Nous quittons le village le matin sous un chaud soleil, alors qu'il a gelé pendant la nuit, descendons sur El-Kelaà M'Gouna, la cité des roses, traversons la verdoyante vallée du Dades, et partons par les pistes à la recherche d'un village troglodyte, ignoré de beaucoup de gens, même des autochtones . Nous y accédons assez tard, et ne le visitons pas partant du principe que la piste qui nous y a amenés fut ce que la journée pouvait nous offrir de plus beau .C'est en effet sauvage, encaissé, car nous longeons et traversons parfois l'oued, et les villages sont pittoresques .Nous arrivons en fin d'après midi à Ouarzazate, étape d'une nuit que nous passons au camping .

vendredi 27 mars 2009

Journée du mardi 24 mars au jeudi 25 mars

Mardi 24 Mars : Le plateau du Rekkam – N'zalla

Nous reprenons notre piste qui fait une boucle à travers le plateau du Rekkam . Les paysages sont désertiques ,mais magnifiques, nous longeons des collines, traversons des oueds complètement à sec, longeons des champs de céréales, dont les pieds, clairsemés, ont bien du mal de pousser . Au bout de quelques kilomètres, nous rejoignons la route, dans la vallée vers Er Rachidia . Nous traversons, pendant des dizaines de kilomètres,

une plaine désertique de caillasse, longeant la barre enneigée de l'Atlas, apercevons des nomades et leurs tentes, croisons le long de la route , au milieu de nulle part des gens sur leur âne, d'autres à pied, d'autres assis parterre, ou allongés au bord du fossé, attendant qu'une voiture s'arrête pour les emmener .

Nous prenons le temps de boire un thé dans un riad.




Nous traversons aussi de larges rivières, complètement à sec . Mais nous pouvons mesurer la force de leurs eaux, notamment au cours de l'hiver passé, car les lits sont larges, ou profonds, et bon nombre de ponts ont été emportés par la force des flots .

A midi, pique – nique en plein désert, il fait chaud, et nous apprécions la bâche que Bernard a fabriquée pour nous servir d'auvent, et nous faire de l'ombre .

En fin d'après-midi, nous nous arrêtons dans une espèce de maison d'hôtes, à N' Zalla , construite dans un parc animalier . C'est une construction récente et coquette, les cinq chambres, les sanitaires, le salon-salle à manger, et la cuisine sont desservis par une galerie qui contourne un patio carré .

C'est un endroit de charme, et nous y passons une très agréable nuit .

Mercredi 25 mars : N' Zalla – Er Rachidia

Avant de reprendre la route, nous retournons dans le village, et allons visiter le joli dour abandonné . C'est une espèce de château fort en pisé, mais abîmé par le temps . Puis, nous reprenons notre route vers le sud .

La route nous fait monter sur les plateaux, les paysages sont moins arides, et tout à coup changent brutalement, lorsque nous pénétrons dans les gorges du Ziz . Elles sont larges et profondes, mais ce qui les rends particulières, c'est la roche rouge et schisteuse qui les borde .



Nous traversons rapidement Er Rachidia, et prenons néanmoins le temps de faire quelques courses.
Puis nous partons à la recherche d'un camping où nous arrêter. Nous descendons dans une vallée qui en fait est une palmeraie qui s'étale sur des kilomètres. C'est là que nous trouvons notre petit camping, havre de verdure, au milieu de la palmeraie .
Et, ô surprise, nous sommes les seuls clients ! C'est tellement magique que nous décidons d'y rester deux jours !

Ce soir, c'est donc détente, et nous allons faire plaisir à Bernard, en lui cuisinant les cuisses de poulet aux tomates et aux poivrons . Inutile de dire qu'il se REGALE !

Jeudi 26 Mars : Camping Tissit

Ce matin, nous prenons un taxi pour nous rendre au souk, marché qui a lieu trois fois par semaine, à Aoufouss,une bourgade à 12 km du camping . C'est pittoresque, car ce n'est pas un marché pour touristes . Les ménagères y achètent les légumes amenés à dos d'ânes, on trouve des casseroles, des bassines, des chaussures, ...le tout ayant déjà passé par plusieurs mains...les bouchers étalent les morceaux de mouton, les pieds ou langues de dromadaires...les artisans travaillent pour réparer ...Avant de reprendre le taxi du retour, René s'arrête chez un coiffeur, qui lui rase la tête, ce qui amuse bien les jeunes filles qui passent !

Après-midi farniente, puis ballade dans la palmeraie .
Le soir, dîner au restaurant de la palmeraie...
Encore une délicieuse journée .

mardi 24 mars 2009

Samedi 21 mars au lundi 23 mars


Samedi 21 Mars : Fès

Nous nous rendons en taxi à la médina . Il nous dépose devant le palais royal, que nous contournons, pour pénétrer dans la médina .
Le roi est là, il y a des gardes, ou la gendarmerie partout, et les rues sont pavoisées du drapeau marocain . Les ruelles de la médina sont animées, et très vite, nous comprenons que nous ne sommes pas dans un quartier pour touristes, car on se retrouve parmi les ménagères qui font leurs courses, emmènent leur pain à cuire chez le boulanger, les enfants jouent dans la rue avant de retourner à l'école, les artisans de toutes corporations travaillent dans les boutiques
. Nous passons par le quartier des bouchers, et nous nous amusons devant des étals de viande de dromadaire, de parties de moutons...et nous traversons le quartier des confectionneurs et vendeurs de kaftans, ainsi que des ornements qui se portent avec . Quelles richesses, quel raffinement pour certains !Nous mangeons à midi sur le pouce, trouvant un vendeur qui nous confectionne un espèce de sandwich fait de viande grillée devant nous avec des tomates et des oignons, ceci accompagné de crudités . C'est délicieux .L'après-midi, nous changeons de quartier, nous rendant dans la plus ancienne médina, celle à laquelle on accède par la célèbre porte bleue, et qui renferme les plus anciens monuments de la ville . Les ruelles sont pleines de monde, et très commerçantes, organisées par quartiers correspondant à des commerces différents . Nous passons devant des riads, prenons le thé sur la terrasse d'un café, nous permettant d'avoir une vue panoramique de la médina, achetons et nous régalons de nougat, de dattes...Délicieuse après-midi ...

Dimanche 22 Mars ; Fès – Taza

Nous quittons la ville le matin, en direction de Taza, traversant de larges vallées très vertes, et très cultivées . Puis, nous longeons une grande retenue d'eau,
et quittons la route principale pour pénétrer dans le Djebel TAZEKA . Les paysages changent brutalement : gorges parmi des falaises de schistes rouges,
versants couverts de végétation méditerranéenne, tels les pins, ou les chênes lièges . Nous empruntons une piste qui nous mène à 1900 m,
sur le sommet de cet ensemble montagneux , le paysage est magnifique, et nous offre une vue panoramique sur la chaîne de l'Atlas couverte de neige. Pas d'hôtel, ni de camping dans les environs, ce sera donc un bivouac pour la nuit. À une trentaine de km de Taza .. Nous trouvons un endroit de rêve dans une clairière, entourée de garrigue . Un seul hic: il y a du vent, et il fait 10° ! Nous passons la soirée dans notre abri, et dormons bien sans avoir froid, alors que le thermomètre descend à 6° pendant la nuit .Au réveil, grand soleil, et des températures qui montent vite .

Lundi 23 Mars : Taza-Le plateau du Rekkam

Il fait de plus en plus chaud, et la végétation est de plus en plus pauvre . Vastes étendues de plus en plus désertiques .
L'habitat est de plus en plus clairsemé . Nous pénétrons dans une région très aride, et quittons la route de Midelt par une piste pour nous aventurer sur le plateau du Rekkam . Paysages désertiques, parfois lunaires . Nous trouvons une petite oasis, où nous choisissons de nous arrêter pour faire un autre bivouac . C'est magique...

samedi 21 mars 2009

mercredi 18 au vendredi 20 Mars



Journée du Mercredi, jeudi, vendredi
Mercredi 18 Mars : Cabo Negro – Chefchaouen : 97 km

Nous commençons par nous régaler avec un copieux petit déjeuner marocain, nous permettant de goûter divers pains, galettes, et crêpes.



Nous traversons Tetouan, ville moderne et grouillant de vie.Par la suite, les paysages de montagne sont riants, très verts. Les pâturages alternent avec la culture des oliviers.A midi, nous trouvons un endroit magnifique pour pique-niquer au sommet d'un petit col, nous offrant une très belle vue sur la vallée .


.Nous arrivons tôt en début d'après-midi à Chefchaouen, que nous visitons à pied, une fois installés dans notre camping . C'est la ville bleue : beaucoup de maisons ont des sous- bassements peints en bleu, et les portes d'entrée des maisons sont elles aussi bleues, et pittoresques .







Jeudi 19 Mars : Chefchaouen – environs de Taounate : 238 Km

Nous quittons Chechaouen le matin, en direction de Ketama . Nous traversons des régions montagneuses, aux larges vallées cultivées . Pas un seul mètre carré n'est laissé à l'abandon , partout, ce ne sont que des champs de céréales, et des oliviers . Les villages et les bourgades sont très animés, c'est à croire que tous les hommes sont dehors, et flânent sur les marchés, car il y a des étals partout, et on vend de tout . Les femmes et les enfants sont aux champs, et nous croisons, sur le bord de la route des femmes qui ploient sous le poids des lourds fardeaux de branchages qu'elles portent noués dans une toile sur le dos . Tout le long de la route, on croise sans arrêt des gens qui marchent, sur des kilomètres, d'autres sont sur des ânes .Nous traversons une immense forêt de cèdres avant d'arriver à Ketama .Ketama est une ville perchée à plus de 1600m en altitude , il n'y fait pas chaud, et surtout, la ville ayant la réputation d'être un important marché de haschisch, nous ne voulons pas y perdre de temps pour ne pas être harcelés . D'ailleurs, déjà des dizaines de kilomètres en amont, il aurait suffi de tendre le bras au bord de la route pour être servi, car tous les hommes, et même des enfants nous en proposent .Nous continuons la route en direction de Fes, et cherchons un endroit pour bivouaquer. Nous trouvons endroit de rêve à 5 km de Taounate, c'est un pré, auquel on accède par une belle allée d'oliviers, et la vue sur la montagne environnante est magnifique . Le propriétaire y garde ses vaches, et nous autorise à passer la nuit.

Vendredi 20 Mars : Taounate – Fès : 80 km

Pas beaucoup de kilomètres à faire aujourd'hui . Il fait un temps splendide . Nous faisons la route tranquillement, admirant la barre montagneuse du Rif , et arrivons sur les hauteurs surplombant la ville de Fès, dont la médina s'étale à nos pieds . C'est très beau.
Arrivés à midi, nous nous installons au camping du Diamant Vert, vaste étendue de verdure, où nous trouvons place sous les pins et les eucalyptus . Ce sera un après-midi de repos, au soleil, avec un petit restaurant le soir, histoire de manger une tagine, et des cornes de gazelles .

mercredi 18 mars 2009




Dimanche 15 mars 2009
Saint-Cyprien (Fr) – El Campello (Es): 741km









Départ comme prévu de St Cyprien,à 9h du matin, Annie et Bernard étant venus nous rejoindre à la maison .
Après 741 km d'autoroute sans problèmes traversant l'Espagne le long de la côte méditerranéenne, nous nous arrêtons à 18h dans un camping à EL Campello,entre Benidorm et Alicante .
C'est l'occasion de tester notre matériel pour de bon : tout va bien .










Lundi 16 mars 2009
El Campelo (Es) – San Roque (Es) : 648 km


Départ à 9h pour continuer notre descente vers le sud .
Cette deuxième partie de route est très belle, et pourtant les paysages sont vus depuis l'autoroute .



Nous sommes surpris par l'aridité des paysages autour d'Alicante , tous les lits des rivières, même profonds, sont totalement secs . Et pourtant, sur des dizaines de kilomètres ce ne sont que des champs d'agrumes : orangers et citronniers ploient sous le poids de leurs fruits .
Plus bas, vers Quadix, les crêtes acérées et les sommets des montagnes sont couverts de neige . Les amandiers, sur des kilomètres sont en fleurs; c'est magnifique . En redescendant vers la plaine, les paysages sont de plus en plus verts .
Nous arrivons à Grenade , et ce sont des champs d'oliviers,à perte de vue .
Puis nous passons à côté de Malaga, tout est vert, les genêts sont en fleurs sur les pentes des montagnes . Des golfs magnifiques ont poussé ça et là, ainsi que ses lotissements de luxe .
Algéciras n'est plus loin : nous achetons nos billets pour la traversée du détroit de Gibraltar sur l'autoroute , et arrivons à 17h 30 à notre camping, à San Roque, à côté d'Algéciras .
Quelques derniers achats au Carrefour nous permettent de découvrir le fameux rocher, de Gibraltar, emblème du lieu .
Nous avons parcouru aujourd'hui 648 km et sommes prêts à faire la traversée demain matin, vers Ceuta.



Mardi, 17 Mars
San Roque (E) à Cabo Négro (Ma)


Le vent a soufflé fort, par rafales, toute la nuit. Mais nous avons bien dormi. Nous quittons le camping à 9h30 , espérant prendre le bateau à 10h . Mais l'attente est longue à l'embarcadère . Nous apprendrons par la suite que, la mer étant très mauvaise, les premiers bateaux de la matinée ne sont pas partis . Notre bateau prévu à 11H quitte le quai, finalement à 13H 15. La traversée de ce fait dure une heure trente, au lieu des trente-cinq minutes prévues. Pas mal de gens sont malades, Annie a l'estomac retourné, mais elle tient le coup. Nous mangeons sur le bateau, et regardons, amusés, le spectacle des vagues, certaines venant s'échouer sur notre pont : le septième !
Arrivés à Ceuta, René et Sylvie se trompent de file pour récupérer la voiture, dans la cale du bateau. Ils arriveront à la voiture avec un quart d'heure de retard, ce qui leur vaut les applaudissements de ceux que nous avons dû faire attendre . Cette réaction est sympathique, mais beaucoup ont dû s'énerver...
Le passage à la douane est folklorique, c'est le manque total d'organisation et les files s'allongent, les gens klaxonnent, d'autres s'en amusent . Peu importe, nous avons le temps, et prenons tout ça avec philosophie.
Nous longeons la côte en direction de Tétouant, à la recherche d'un endroit où passer la nuit. Sur des kilomètres, c'est un vaste chantier, car ils construisent des complexes touristiques magnifiques, les uns derrière les autres, sur des kilomètres. Notre première soirée au Maroc se déroulera à l'hôtel La Ferma de Charme à Cabo Négro, c'est le grand luxe, la chambre est magnifique, et le repas nous enchantera.

lundi 9 mars 2009

[J-6] Navigation fin



Click sur les images pour agrandir

Voilà a quoi ressemble le poste de pilotage d'un 4X4 équipé de la navigation embarquée.






Les éléments de base sont :

  • GPS Routier : servira pour nous indiquer la route pour nous rendre à ALGESIRAS prendre le bateau. Il nous avertira de la position des radars fixes et mobiles. Cella nous permettra de na pas trop greffer notre budget de frais imprévus !

  • GPS Navigation : calcule notre position réelle et envoie les données vers le PC de navigation. Il historise également le trajet parcouru, ainsi que la vitesse, l'altitude etc.

  • PC de Navigation : c'est lui qui gère la base de donnée de toutes les cartes, les circuits que nous avons planifiés, les points de ravitaillement en nourriture, gasoil, gaz butane et propane, les campings, les points d'eau, etc. Les cartes numérisées représentent 8 GigaBytes de données pour le Maroc.




La radio CB : nous permet de communiquer entre les véhicules.




Le logiciel de navigation gère automatiquement les affichages des cartes en fonction de notre position géographique. Nous pouvons demander un affichage de carte grande échelle ou petite échelle, détaillée ou non.

Plusieurs cartes avec des échelles et détails différents peuvent simultanément être affichées sur l'écran.
Cela nous permet d'avoir une vue générale de notre position et des informations précises pour notre déplacement en hors piste par exemple.

Nous pouvons également zoomer sur les cartes pour avoir des informations très précises.

Le logiciel enregistre également nos traces. À la fin de la journée, nous avons l'historique de notre trajet avec une précision de l'ordre de 10m, l'altitude, la vitesse, le temps d'arrêt et de conduite.

Toutes ces informations sont par la suite partagées entre les raideurs. Ceci nous permet de garder à jour le tracé des pistes.


Ceci est un exemple de la représentation d'une carte au 1/25.000 - Zoom 100%
Si nous augmentons le zoom, nous verrions le pavé représentant la maison ou se trouvait le 4x4


samedi 7 mars 2009

[ J-8 ] Navigation partie 1


Partir en raid suppose pouvoir trouver son chemin et ne pas se perdre !

Le moyen le plus simple est d'utiliser ceci !
Ce matériel est fiable et ne tombe normalement jamais en panne… sauf si...




Mais comme nous sommes au 21ème siècle nous allons vivre avec notre temps en utilisant un GPS et un ordinateur avec un logiciel spécialisé de navigation.

Click sur image pour agrandir


Les contraintes auxquelles sont soumis les hommes et le matériel sur les pistes sont importantes. Nous n'utilisons pas un PC Portable classique que l'on trouve dans le commerce mais un "PC DURCI", matériel robuste qui résiste aux conditions extrêmes.

Ce matériel est essentiellement utilisé par l'armée ou sur les chantiers. Il permet par exemple de survivre sans aucun problème à une chute de 1,5m. Il est étanche à la poussière, il n'a pas de ventilateur et son disque dur est monté sur amortisseurs afin de résister aux vibrations et chocs rencontrés lorsque nous roulons sur les pistes ou en hors piste.

Ce matériel est principalement fourni pas PANASONIC série TOUGHBOOK

Le logiciel de navigation principal utilisé est TTQV de Touratech avec en support OZIEXPLORER et MAPSOURCE

Ces logiciels, contrairement à un GPS classique que vous avez dans votre voiture, permettent de préparer et visualiser le parcours sur des cartes de différentes provenances et échelles.
Ces cartes sont numérisées par un scanner puis calibrées correctement pour être utilisées par le logiciel.


Nous avons à notre disposition plusieurs types de cartes :

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Carte routière classique Type Michelin


Carte détaillée type militaire



Carte vectorisée


Carte satellite



La suite au prochain épisode...